Les implants dentaires d’aujourd’hui sont apparus au début des années 80 et ont depuis beaucoup progressé. Pour l’expliquer simplement, les implants dentaires ne sont que des vis posées dans la mâchoire supérieure ou inférieure. Une fois la guérison terminée (de trois à quatre mois), on les utilise pour soutenir une restauration (couronne, pont ou dentier). Les implants dentaires sont habituellement composés de titane ou d’un alliage de titane, car le corps tolère très bien ce métal.
La plus grande condition préalable aux implants est une masse osseuse suffisante pour stabiliser la vis. Si ce n’est pas le cas, une greffe osseuse peut être nécessaire avant la pose de l’implant ou au même moment.
Deux structures de l’anatomie doivent être évitées lors de la pose d’implants : le sinus de la mâchoire supérieure et la branche d’un nerf (le nerf alvéolaire inférieur) qui longe la mâchoire inférieure. Les radiographies, dont un tomodensitogramme (une radiographie en trois dimensions), sont souvent prises avant la pose de l’implant pour permettre au médecin de mieux voir ces structures et la quantité de masse osseuse disponible, et ensuite mieux planifier la chirurgie.
La documentation mentionne constamment un taux de réussite des implants dentaires supérieur à 95 %. Il existe un petit risque que l’implant ne fonctionne pas, et les causes en sont souvent la cigarette, une mauvaise santé systémique (p. ex., diabète non maîtrisé, système immunitaire affaibli) et l’infection.